La rentrée de septembre 2018 en dix films

La Disparition des lucioles de Sébastien Pilote

Ah! septembre, mois de la rentrée et qui ouvre le bal pour les sorties les plus importantes de l’année, celles qui donneront le ton aux différents galas célébrant le meilleur du cinéma. C’est aussi, ne l’oublions pas, le mois où se déroule le Festival de cinéma de la ville de Québec. En jetant un œil à l’agenda des quatre prochaines semaines, on peut se préparer à frissonner devant The Nun, on sera plus que perplexe devant la nouvelle mouture de The Predator, curieux de découvrir Burn out, le nouveau film de Michel Jetté, ému par le drame italien La Tendresse et tenté par le film d’animation Small Foot destiné aux plus jeunes. À travers ce calendrier bien garni, voici, selon moi, les dix titres qui prendront l’affiche en septembre qui se démarquent le plus.

 

1- La Disparition des lucioles : Après Le Vendeur et Le Démantèlement, Sébastien Pilote signe un troisième long métrage mettant cette fois-ci en vedette Karelle Tremblay et Pierre-Luc Brillant. Ce drame autour de l’émancipation d’une adolescente habitant en région a de quoi séduire.

2- Gueule d’ange : Marion Cotillard n’a pas le beau rôle dans ce drame où elle joue une mère qui abandonne sa jeune fille de huit ans pour mieux galérer avec son nouvel amant. Les rumeurs sur ce film, et ce, depuis Cannes, sont fort bonnes.

3- House With a Clock in its Walls  (Pendule d’Halloween) : La curiosité américaine du mois mettant en vedette Cate Blanchett, Jack Black et Kyle MacLachlan. Une histoire fantastique incluant un orphelin, un sorcier et une montre magique. Ces bons ingrédients feront-ils un bon film? On l’espère!

4- Place publique : Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui nous offrent leur nouvelle comédie caustique tournant autour de la célébrité par l’entremise d’un film qui se déroule durant une crémaillère toujours sur le point de dérailler. Les amateurs du tandem seront ravis.

5- Laissez bronzer les cadavres : Le duo formé d’Hélène Cattet et de Bruno Forzani  est de retour avec un autre film de genre où les coups de feu pleuvent, où les dialogues sont ténus et où s’affrontent des personnages aux mines patibulaires sur fond de soleil et de Méditerranée. Le film est l’adaptation du premier polar de Jean-Patrick Manchette et Jean-Pierre Bastid.

6- L’amour à la plage: Les documentaires sur la vie des snowbirds québécois en Floride sont rares. Ce film s’attarde justement à eux et à leur espoir de trouver l’âme sœur là-bas, tout en sachant que les jours et les années de retraite passent trop rapidement.

7- Farenheit 11/09 : Ce nouveau documentaire de Michael Moore (à ne pas confondre avec Fahrenheit 09/11) s’attaque à l’arrivée de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Si le cinéaste a souvent été accusé d’utiliser à outrance la mise en scène dans ses films, ici, il faut avouer que le personnage en soi de Potus lui offre un terrain de jeu fort bien garni pour illustrer les dérives d’une Amérique plus polarisée que jamais.

8- Mandy : J’avais déjà mentionné sur ce blogue voilà quelques mois tout le bien que l’on disait sur ce drame vengeur mettant en vedette Nicolas Cage. Épique, violent et transcendant, ce sont des qualificatifs associés à Mandy, film signé par le singulier Panos Cosmatos. On se croise les doigts pour une sortie à Québec.

9- Assassination Nation (Nation destruction) : À Salem, quatre adolescentes deviennent la cible de résidants victimes d’un piratage des réseaux sociaux. Elles sont vues malgré elles comme des « sorcières numériques », témoins du chaos qui s’empare de leur petite localité.

10- Pauline Julien, intime et politique : Ce documentaire de l’ONF relate la vie de cette chanteuse québécoise qui n’a jamais été remplacée. On y trouve sa passion pour les mots, la poésie, la langue, son amour pour Godin, sa hargne pour défendre le fait français dans le Québec des années 60 et 70. Pascale Ferran a monté un film touchant, imprégné d’archives mémorables.

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