Actrices: la crème de la crème

 

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Nathalie Baye et Isabelle Huppert

Et si pour s’amuser un peu nous dressions un palmarès des meilleures actrices de cinéma. Une liste qui s’attarderait surtout à celles qui présentement sont au sommet ou qui s’y rendront très bientôt. Longtemps, j’ai admiré le travail d’Isabelle Huppert et de Nathalie Baye en France, de Meryl Streep et de Kathleen Turner aux États-Unis et de Pascale Bussières et d’Anne-Marie Cadieux au Québec. Même si ces comédiennes sont encore épatantes aujourd’hui, quelles sont celles qui attirent en ce moment même l’attention, celles qui font que l’on s’intéresse à un nouveau film, qui nous épatent à chacune de leur présence au grand écran? Allons-y de cet exercice, très subjectif évidemment; exercice constitué d’un palmarès très personnel présentant, sans ordre précis, dix actrices que j’affectionne plus particulièrement et qui, depuis une décennie au moins, démontrent une belle constance, s’imposant grâce à leur talent et à leurs choix de films, tout en étant dotées d’un réel charisme cinématographique.

 

BN-BY925_mag041_OZ_20140318165119Scarlett Johansson: On souligne avant tout son sex-appeal, mais il ne faut surtout pas mettre de côté l’immense talent qu’elle possède pour embrasser des rôles aussi différents que ceux qu’elle a interprétés dans Match Point de Woody Allen, Lost in Translation de Sofia Coppola, Girl with a Pearl Earring de Peter Webber et Under the Skin de Jonathan Glazer. Du film de super-héros (Avengers) aux comédies grand public (The Nanny Diaries) en passant par le film d’action pur et dur (Lucy), l’actrice semble toujours à son aise. Remarquablement cinégénique, elle évoque mieux que quiconque l’âge d’or des vamps hollywoodiennes. On la verra en 2016 dans le prochain film des frères Coen, Hail Caesar!.

 

tilda-swintonTilda Swinton : Comédienne londonienne à la démarche filmique autant physique que cérébrale, doté d’un visage mystérieux, presque androgyne, Tilda Swinton navigue dans toutes les sphères du cinéma, celle reliée aux auteurs internationaux comme celle reliée aux gros blockbusters. On la retrouve encore trop souvent dans des seconds rôles, où elle vole régulièrement la vedette à ses partenaires. Découverte dans Orlando et Sally Potter au début des années 90, depuis nous l’avons revue dans Possible Worlds de Robert Lepage,  avant de définitivement constater sa justesse de jeu remarquable dans We Need to Talk About Kevin. Elle aussi sera à l’affiche du prochain long métrage des Coen.

 

eacutemilie-dequenne_orgÉmilie Dequenne : Révélée dans Rosetta des frères Dardenne, formidable dans Pas son genre de Lucas Belvaux, on a même vu Émilie Dequenne dans un film d’André Forcier (Les États-Unis d’Albert). L’air de rien et mine de rien, en toute discrétion, elle accumule les performances éblouissantes dans des rôles exigeants dans des films belges ou français comme À perdre la raison et La Fille du RER. Elle est devenue sans conteste, depuis dix ans, la meilleure actrice belge et l’une des meilleures de sa profession tout court.

 

iprime.wordpress.comMarion Cotillard : La star mondiale de la France. Depuis sa performance bouleversante dans la peau d’Édith Piaf dans La Môme, Marion Cotillard mène une florissante carrière internationale. Fascinante autant chez Jeunet (Un long dimanche de fiançailles) que chez Audiard (De rouille et d’os), nous l’avons aussi vue chez Rdiley Scott, Michael Mann, Steven Spielberg et Christopher Nolan. On la retrouvera bientôt dans Macbeth face à Michael Fassbender et dans le prochain film de Xavier Dolan, aux côtés de Vincent Cassel. Bien que sa carrière soit encore toute jeune, l’actrice possède déjà un parcours que ses consœurs peuvent lui envier.

 

las_mil_caras_de_amy_adams_2143_620xAmy Adams : Les meilleurs cinéastes se l’arrachent présentement. Séduisante au possible, l’Américaine semble posséder la même énergie, la même assurance et le même charme que dégageait Jane Fonda dans les années 60 et 70. Elle crève l’écran peu importe les rôles, de femmes paumées ou de celles évoluant dans la haute bourgeoisie: The Fighter, The Master, American Hustle, Big Eyes. Elle est aussi tombée  dans l’œil des réalisateurs québécois puisque Denis Villeneuve la fera jouer dans Story of your Life et que Jean-Marc Vallée lui donnera le rôle principal dans son prochain long métrage portant sur la vie de Janis Joplin.

 

julianne-moore-turquie-ambassadriceJulianne Moore : Robert Altman l’a révélée dans Short Cuts. Et depuis, on se lasse pas de la voir au grand écran. Elle peut incarner avec naturel un personnage fragile ou odieux, une manipulatrice ou une femme blessée. Bref, elle est un peu la Isabelle Huppert du cinéma américain et son jeu nous reste en mémoire grâce à ses rôles dans Magnolia, The End of the Affair, Boogie Nights, Children of Men, Far from Heaven et plus récemment dans un rôle inoubliable, désolé du jeu de mots, en femme atteinte d’Alzheimer dans Still Alice.

 

UnknownCate Blanchett : D’année en année, l’Australienne nous revient avec une interprétation époustouflante. Nous l’avons connue dans Elizabeth, puis revue avec joie dans The Talented Mr. Ripley, Heaven, la trilogie du Seigneur des anneaux, I’m not There, Babel, Blue Jasmine et on en passe et des meilleurs. Bientôt, on la verra en épouse mal mariée dans Carol de Todd Haynes, présenté récemment à Cannes. Cate Blanchett possède une qualité rare, soit, de par sa seule présence, de faire passer un bon film pour un grand film.

 

 

CMulligan_V_11aug10_pa_b_cpCarey Mulligan : Délicate et fragile, l’actrice anglaise s’est démarquée dans plusieurs longs métrages dont Drive, Shame et surtout An Education dans lequel elle jouait le rôle d’une collégienne qui devient adulte trop rapidement en étant séduite par un homme marié et infidèle. Chanteuse folk des plus charmantes dans Inside Llewyn Davis des frères Coen, la comédienne de 29 ans sera vue d’ici la fin de l’année dans le drame anglais Suffragette, aux côté de Meryl Streep et de Helena Bonham Carter. Tout un trio en perspective!

 

michelle-williams-met-ball-hairMichelle Williams : Belle et discrète dans un second rôle dans Brokeback Mountain, l’actrice originaire du Montana mérite amplement de se retrouver dans ce palmarès pour ses nombreux premiers rôles au générique de multiples productions indépendantes. Pensons à l’émouvant drame canin Wendy and Lucy, au drame sentimental Blue Valentine, aux côtés de Ryan Gosling et à Take this Waltz de la Canadienne Sarah Pooley. On espère pour bientôt une meilleure reconnaissance publique pour cette comédienne hyper douée.

 

Brit+Marling+Closing+Ceremony+37th+Deauville+uTBgl5BLsh1lBrit Marling : Voluptueuse et distinguée, cette comédienne américaine profite d’un cheminement très particulier. C’est à titre de productrice et de scénariste qu’elle met en branle plusieurs des projets dans lesquels elle se donne le rôle principal, des œuvres atypiques et indépendantes comme Another Earth, Sound of my Voice et The East. Sa beauté diaphane, la marginalité de ses choix de films et ses multiples talents font qu’elle se démarque actuellement et nous fait dire que le meilleur est encore à venir pour elle.

 

Sur ce, vos commentaires et suggestions sur ce thème sont évidemment les bienvenus. Un exercice du même type, mais du côté masculin, sera évidemment bientôt mis en ligne.

 

 

Pendant ce temps à Cannes

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Green Room de Jeremy Saulnier avec Patrick Stewart

Si tout comme moi vous suivez le Festival de Cannes par l’entremise des médias qui ont un journaliste délégué sur place, vous salivez sûrement à l’idée de voir bientôt certains titres qui y sont présentés. Habituellement, il faut compter de trois à douze mois pour voir les gros films du festival sur nos écrans. La preuve, l’arrivée cette semaine au Clap de Saint Laurent (celui de Bonello, et le meilleur des deux biopics), un an après son lancement à Cannes.

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Son of Saul

Cela dit, même si le festival ne se termine que dimanche avec la remise des prix, quels sont les films cannois qui se démarquent jusqu’ici selon la presse internationale? Tout d’abord, il y a Son of Saul, film hongrois de Laszlo Nemes qui a séduit l’ensemble des journalistes malgré son sujet maintes fois abordé au cinéma, soit la Shoah et les camps de concentration nazis de la Seconde Guerre mondiale. Cette première réalisation est originale autant dans sa forme que dans sa façon de revisiter ce pan atroce de l’histoire du XXe siècle. Par la suite, on peut mentionner sans détour que Carol, plus récente œuvre signée par l’Américain Todd Haynes avec Kate Blanchett, qui se retrouvera selon les critiques assurément au palmarès 2015 du festival. Centré sur le personnage joué par l’actrice, une femme mal mariée dans l’Amérique puritaine des années 50 (filmée comme le faisait Douglas Sirk auquel Haynes rendait hommage dans Far from Heaven), Carol s’est distingué par ses qualités artistiques évidentes et surtout par sa prestigieuse distribution. Du côté des interprètes masculins, l’acteur Vincent Lindon semble celui qui se démarque le plus pour sa performance dans La Loi du marché de Stéphane Brizé.

S’il reste encore quelques gros titres à être présentés dans les derniers jours, dont le Macbeth mettant en vedette Michael Fassbender et Marion Cotillard, on se doit d’ajouter parmi les favoris le Mia Madre de Nanni Moretti, un film abordant en fiction la crise existentielle d’une réalisatrice de love-postercinéma. Dans les sections parallèles du festival, il faut souligner la controverse entourant Love de Gaspar Noé (Irréversible), proposant de l’érotisme cru tourné en 3D. Ce film a autant plu que déçu, le cinéaste d’origine argentine divisant encore une fois les cinéphiles. Aussi à noter, le réalisateur du surprenant Blue Ruin, Jeremy Saulnier, qui a fait l’unanimité en présentant Green Room, un thriller opposant skinheads et punks avec en tête d’affiche l’imposant Patrick Stewart dans l’un de ses plus beaux rôles selon la rumeur. Green Room serait « le film de genre » à ne pas manquer.

Enfin, si Le tout Nouveau Testament de Jaco Van Dormaël (Toto le héros), avec Benoît Poelvoorde dans le rôle de Dieu, a divisé les scribes et que Sicario de Denis Villeneuve, malgré de belles critiques, ne semble pas destiné aux grands honneurs, le plus récent Woody Allen, Irrational Man, présenté hors compétition, a de son côté rallié l’ensemble des festivaliers. On a bien hâte de le voir au mois d’août prochain tout comme le documentaire sur la chanteuse Amy Winehouse, tourné par le Britannique Asif Kapadia, aussi auteur du magnifique long métrage sur la vie du défunt pilote de Formule 1 Ayrton Senna. Fort heureusement, nous n’aurons donc pas à attendre douze mois pour le voir puisque Amy sortira ici, au Clap,  le 17 juillet prochain. Voici d’ailleurs sa bande-annonce pendant que le plus grand festival de films au monde tire déjà à sa fin.

 

Bélier, un signe qui ne ment pas !

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La comédie demeure un genre cinématographique aussi recherché qu’imprévisible. Les films les plus remarqués dans les festivals mondiaux sont presque exclusivement des drames, comme la programmation annuelle de Cannes le prouve effrontément. Hormis ceux provenant de nos voisins du Sud, les films comiques qui font fureur, le font localement car, bien souvent, l’humour s’exporte mal.

Mais, il y a des exceptions et, en ce moment, on se demande bien si La Famille Bélier aura un impact au Québec aussi fort que celui qu’il a eu en France, son pays d’origine. Depuis sa sortie, en décembre dernier, cette comédie familiale a rassemblé plus de 8 millions de Français dans les salles. En entrevue, son réalisateur, Éric Lartigau, soulignait à quel point la recette pour concevoir une comédie à succès relève du mystère le plus grand.

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Éric Lartigau, réalisateur

Le cinéaste, qui avait à son palmarès quatre autres longs métrages avant de plancher sur La Famille Bélier, ne s’attendait nullement à un tel phénomène, soulignant qu’un film qui fonctionne, c’est une addition de choses, c’est une alchimie curieuse. Avec humour et ironie, il ajouta même : « Deux mois avant la sortie du film, la presse française était très déstabilisante. On affirmait en gros titre que La Famille Bélier était le succès de l’année. J’ai appelé mes producteurs et je leur ai demandé ce qui se passait, car le film n’était même pas encore à l’affiche. C’était totalement absurde. Je ne comprenais pas ce qui se passait. Eux, ils me répondaient que tout était engagé pour que ce soit un succès, tout simplement, et que la presse était enthousiaste d’avance. Tout ça est très étrange parce que, en réalité, si un réalisateur savait comment faire d’un film un succès assuré, il serait le mec le plus riche du monde. Mais y en a pas de recette, car la réussite d’un film, d’une comédie, est des plus fragiles.

Quand on demande à Éric Lartigau d’expliquer pourquoi son film a été si rassembleur, il poursuit : « C’est le sujet, la famille, c’est tellement universel, c’est riche. Et y a l’adolescence, et ceux qui deviennent parents, puis on s’identifie rapidement à cette jeune fille. Même les très jeunes enfants sont interpellés par son histoire. C’est un film qui fédère ». « L’effet Bélier » est sûrement aussi redevable aux chansons de Michel Sardou qui abonnent et à la popularité de la jeune Louane Emera, aussi chanteuse et ex-participante de l’émission The Voice, en France. Au final, la cellule familiale demeure au cœur du récit et a sûrement séduit une grande partie des spectateurs. Le réalisateur a d’ailleurs remanié le scénario de Victoria Bedos afin d’y donner une teinte (d’amour et de querelles) familiale encore plus forte, avec le résultat qu’on connaît.

D’ici la fin de la carrière du film à l’international, les offres pour une suite ne se feront pas attendre et son actrice principale, Louane, forte de son César du meilleur espoir féminin et de son nouvel album lancé récemment, affirme qu’elle accepterait d’emblée de se lancer dans une suite si Éric Lartigau est aussi de l’aventure. Mais comme le dit si bien ce dernier : « Il faut avant tout qu’il y ait une idée de scénario. Il faut aller de l’avant avec quelque chose de tangible, partir d’un récit qui se tient et qui mérite qu’on s’attarde à nouveau aux aléas familiaux des Bélier. Si ça arrive, on ira de l’avant ».

Les frais de ce voyage ont été payés par UniFrance.

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Pas que des super-héros pour l’été : 1ère partie

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Tomorrowland avec George Clooney

Heureusement, il n’y aura pas que des films de super-héros cet été au cinéma, et ce, même si les principales campagnes publicitaires tendent à nous démontrer le contraire. Donc, on pourra se mettre sous la dent plusieurs longs métrages provenant de divers horizons abordant des thématiques très différentes les uns des autres et même en plein cœur de la saison chaude. Bref, voici un aperçu très personnel et très rapide des dix films qui seront à voir lors des mois de mai et juin. Une suite à cette chronique sera évidemment publiée dans quelques semaines, question d’énumérer les dix titres à surveiller pour les mois de juillet et d’août 2015.

1- Ex Machina : Cette première réalisation du scénariste Alex Garland (28 jours plus tard) flirte avec le thriller dystopique autant qu’avec le drame de science-fiction philosophique. Les images léchées, l’atmosphère mystérieuse et l’univers futuriste rendent l’ensemble des plus alléchants.

2- Mad Max : Fury Road : George Miller revisite sa propre création qui, à l’époque, mettait en vedette Mel Gibson. Cette fois, il mise sur l’étoile montante du cinéma mondial, le Britannique Tom Hardy. La bande-annonce nous montre des cascades époustouflantes réalisées à l’ancienne, des décors post-apocalyptiques impressionnants et des costumes à faire saliver tous les cyberpunks de la planète.

3- Tomorrowland : La science-fiction est décidément à l’honneur en mai. Mettant en vedette George Clooney, Tomorrowland met en scène une adolescente brillante et un inventeur de génie qui seront transportés dans un univers parallèle inspiré des parcs à thèmes de Disney. Les plus jeunes sont ciblés avec cette réalisation de Brad Bird, bien connu pour son travail sur Le Géant de fer et sur Les Incroyables.

4- Far from the Madding Crown : Cette nouvelle réalisation du Danois Thomas Vinterberg (Festen, La Chasse), adaptation du roman de Thomas Hardy, a tout pour séduire. Le long Unknownmétrage se présente comme une magnifique fresque historique, victorienne et romantique, qui nous permet de voir réunis au grand écran, dans un bucolique décor de campagne anglaise, les charismatiques Carey Mulligan (An Education) et Matthias Schoenaerts (Bullhead).

5- Saint Laurent : Bertrand Bonello nous offre possiblement le meilleur film français de l’année avec cette biographie sur le défunt designer de mode, s’attardant surtout aux années où ce dernier faisait perpétuellement la fête tout en devenant une icône mondiale de la mode. Inventif et psychédélique, touchant et flamboyant, ce nouveau biopic est encore meilleur que celui intitulé Yves Saint Laurent, sorti il y a quelques mois.

6- Entourage : Au départ, l’intérêt pour ce film est surtout réservé à ceux, nombreux, qui ont suivi la série télé de HBO Entourage, dont le film est le prolongement sur grand écran. Tous les personnages principaux sont de retour dans cette comédie à l’humour caustique relatant la vie hollywoodienne d’un acteur constamment entouré de ses trois inséparables amis aussi gaffeurs qu’attachants et de son ancien agent sans scrupule, joué par l’excellent Jeremy Piven, devenu pour l’occasion producteur.

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Anaïs Demoustier, à l’affiche dans Une nouvelle amie et dans Caprice

7- Une nouvelle amie : François Ozon réussit encore à aborder une situation trouble de belle façon avec cette nouvelle offrande mettant en vedette Romain Duris et Anaïs Demoustier. Jouant avec humour et beaucoup de tendresse autour de l’identité sexuelle, Ozon met en scène des personnages qui doivent faire face aux tabous sociaux entourant le travestisme. Et pour l’anecdote, les scènes extérieures ont toutes été filmées en banlieue de Montréal.

8- Caprice : Voici un autre film mettant en vedette Anaïs Demoustier, réalisé cette fois-ci par Emmanuel Mouret. Le cinéaste français ne change pas de registre avec cette nouvelle réalisation, flirtant encore avec Rohmer pour les dialogues et avec Woody Allen pour l’humour de situation. La trame se résume ainsi : un instituteur, trouve la femme de ses rêves qui, elle, est courtisée par son meilleur ami. Pendant ce temps, Caprice, jeune femme extravagante, est obsédée par cet instituteur et croit, dur comme fer, qu’ils sont faits l’un pour l’autre.

9- Inside out : C’est le nouveau bébé de Pixar (Finding Nemo, Toy Story, Wall-E) qui se penche sur les émotions que vit un jeune garçon quittant le Midwest avec son père pour s’établir à San Francisco. Avec ce film d’animation, le spectateur aura l’occasion de visiter le cerveau du jeune Riley et d’y rencontrer les cinq personnages (ou émotions) qui y habitent : la Joie, le Dégoût, la Peur, la Colère et la Tristesse. Que dire de plus sinon qu’on ne ratera pas ce rendez-vous familial de l’été?

10-Me and Earl and the Dying Girl : Grand Prix du jury du festival de Sundance en 2015, cette comédie dramatique typique du cinéma indépendant américain relate l’amitié de trois jeunes adolescents, Greg, Earl et Rachel. Cette dernière, atteinte de leucémie, fera réaliser aux deux autres l’importance de la vie au quotidien. Apportez vos mouchoirs!

Voilà donc dix bonnes raisons d’aller se réfugier à l’air climatisé pour un petit deux heures de bonheur cet été!