Janvier 2019 en dix films

Border réalisé par Ali Abbasi

Janvier, premier mois de l’année, mois qui nous donne du temps pour les films qu’on n’a pas eu le temps de voir avec la multitude de titres ayant pris l’affiche durant le temps des Fêtes. Mais plusieurs nouveautés pas piquées des vers seront aussi lancées durant ce mois. Alors, voici les dix titres à surveiller en priorité pour janvier 2019.

– Border : Cette coproduction entre le Danemark et la Suède est l’une des plus belles et des plus étranges réalisations des derniers mois. Ali Abbasi a concocté un film touchant et angoissant, alliant les belles qualités du thriller et du drame fantastique. On est encore sous le choc.

La Grande Noirceur : Martin Dubreuil joue un imitateur de Charlie Chaplin fuyant la conscription et qui rencontre au fin fond des États-Unis deux Français (joués par Romain Duris et Reda Kateb) peu catholiques. Ce film de Maxime Giroux à l’atmosphère étrange est un exercice de style aussi beau qu’audacieux.

If Beale Street Coud Talk (Si Beale Street pouvait parler) : Après Moonlight, Barry Jenkins accouche d’un film revendicateur, humaniste et romantique à la fois, tiré de l’œuvre de James Baldwin. À voir!

Glass (Verre) : M. Night Shyamalan mélange ici les anti-héros de deux de ses films, Unbreakable et Split. Ainsi, Samuel L. Jackson, Bruce Willis et James McAvoy vont s’affronter dans ce film fantastique que plusieurs attendent avec impatience.

Malek : Guy Édoin lance son quatrième long métrage, adaptant le roman Le Cafard de Rawi Hage portant sur le malaise d’un Libanais qui, après un hiver à Montréal, tente de sortir de sa dépression avec l’aide d’une amoureuse et d’une psychologue. On est curieux de voir le résultat de ce film qui se fait attendre depuis un an.

Destroyer : Ce mois-ci, Nicole Kidman jouera dans Upsideremake d’Intouchables et aussi dans Destroyer, un thriller où sa performance serait incroyable. Transformée physiquement, elle y incarne une agente spéciale qui doit faire face au gang californien qu’elle avait infiltré des années plus tôt.

Des histoires inventées : Signé Jean-Marc E. Roy, ce documentaire, comme on en voit rarement, rend hommage à son sujet avec une immense inventivité. Et le sujet ici, c’est le réalisateur André Forcier, l’homme à la filmographie la plus singulière du cinéma québécois.

Stan & Ollie : Une biographie sur le duo le plus drôle de l’histoire du cinéma, il était temps. Steve Coogan et John C. Reilly incarnent Laurel et Hardy. Et on a hâte de voir le résultat sur grand écran.

On the Basis of Sex (Une femme d’exception) : Long métrage biographique qui raconte le combat de l’avocate Ruth Bader Ginsburg contre la discrimination faite aux femmes. Felicity Jones et Armie Hammer se donnent la réplique dans cette réalisation de Mimi Leder (Girlfight).

Cold War (La Guerre froide) : Pawel Pawlikoski, le réalisateur polonais derrière Ida, est de retour avec un autre long métrage tourné en noir et blanc. Son film raconte la sombre histoire d’amour entre un musicien et sa muse dans les années 50, deux Polonais qui tentent de fuir le communisme pendant une tournée.