Le FCVQ en 10 titres

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La Ruée vers l’or de Charlie Chaplin

Dès le 14 septembre, le Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ) battra son plein, et ce, pour une sixième année consécutive. Québec, comme toute grande ville, mérite, voire se doit, d’avoir un festival consacré au 7e art. Les organisateurs, Ian Gailer et Olivier Bilodeau en tête, sont fiers de nous offrir à nouveau un florilège de films internationaux, longs et courts, touchant autant la fiction que le documentaire, dans le cadre de cette fête du cinéma qui s’étendra jusqu’au 24 septembre dans différents lieux du centre-ville de Québec.

Si on épluche la programmation, il faut bien sûr souligner le long métrage d’ouverture, Pays de Chloé Robichaud, et cFCVQ-CTVM-ilotelui présenté le 21, lors de la soirée de remise des prix, 1:54 de Yan England. Ensuite,  place à la variété. Voici, en suggestions, quelques titres qui se démarquent cette année au FCVQ.

La Ruée vers l’or : Une fort belle initiative, un ciné-concert proposant l’un des films les plus drôles de Charlie Chaplin, accompagné en musique par quinze musiciens de l’Orchestre symphonique de Québec. Ça se déroule au Palais Montcalm, le vendredi 23 septembre, à 20 h.

D’encre et de sang : On attend encore la date de sortie exacte pour ce long métrage québécois dont on sait peu de choses, mais qui semble intrigant, un drame de mœurs mystérieux autour de la relation entre un libraire et la fille d’un romancier. Martin Desjardins joue le libraire en question dans cette production de l’INIS.

Ce sentiment de l’été : Cette coproduction entre l’Allemagne et la France n’a reçu que des éloges depuis sa sortie sur les écrans européens. Trois étés, trois villes et un décès, celui de Sasha, et la douleur partagée entre son compagnon de vie Lawrence et sa sœur Zoé.

31 : Les amateurs de films de genre ne voudront pas rater la nouvelle offrande de Rob Zombie, le musicien et cinéaste qui nous plongera à nouveau dans un univers d’horreur. Campée en 1975, l’action 31nous présente des personnes prises en otages et forcées, pour survivre, à participer à un jeu violent et sadique.

Écartée : La rumeur fait état ici d’un documenteur québécois fort particulier. Une intervenante sociale entame le tournage en Abitibi d’un documentaire sur Scott, un ex-détenu récidiviste qui coule des jours paisibles dans une minuscule maison, aux côtés de sa jeune compagne Jessie. L’intérêt de l’intervenante pour Jessie pourrait cependant déclencher une imprévisible tempête émotive. On est curieux.

Paterson : Tout dernièrement, à Cannes, Jim Jarmusch présentait ses deux nouvelles créations : un documentaire sur les Stooges et un film de fiction des plus charmants mettant en vedette Adam Driver (le fils de Han Solo dans Star Wars VII). Paterson s’intéresse à un jeune trentenaire, poète du même nom et chauffeur de bus dans un petit bled du New Jersey.

Aquarius : Film brésilien relatant le combat de Clara, une sexagénaire qui lutte contre une société immobilière qui veut l’exproprier. En mai dernier, à Cannes, Aquarius fut l’un des longs métrages les plus plébiscités. À ne pas rater!

Heaven’s Gate : L’organisme Antitube s’associe au FCVQ pour présenter ce film ostracisé injustement pour avoir été responsable de la faillite du studio United Artists. Réalisé par le regretté Michael Cimino, en New Poster1980, lui qui venait de tourner The Deer Hunter, ce western met en vedette Kris Kristofferson et Isabelle Huppert. Une belle occasion de se farcir une œuvre unique, un film-fleuve d’une durée de 216 minutes.

Labyrinthe : L’an passé, la projection en plein air à place D’Youville des Retour vers le futur a connu un grand succès. On récidive avec cette belle formule, entièrement gratuite, avec une programmation teintée de nostalgie comprenant entre autres La Folle Journée de Ferris Bueller, Top Gun et Labyrinthe, ce dernier mettant en vedette l’inoubliable David Bowie.

Feuilles mortes : Réalisé localement (Québec et Portneuf), signé par trois cinéastes, ce drame d’anticipation mettant en vedette Roy Dupuis se déroule dans un monde qui survit tant bien que mal au chaos. C’est votre seule chance de voir ce film québécois de genre en salle puisqu’il est destiné au marché de la vidéo sur demande (VSD).

En terminant, jetez aussi un œil aux rencontres proposées par le FCVQ, de précieux moments qui permettent d’en savoir plus sur les différents métiers du cinéma grâce aux invités de passage. Et enfin, surveillez attentivement les lieux de projection, ils sont nombreux et disséminés dans le centre-ville. Vous pourrez en profiter pour découvrir la nouvelle salle du pavillon Pierre Lassonde du MNBAQ, qui servira notamment à la présentation de nombreuses œuvres en matinée.

Bande-annonce de Feuilles mortes :